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Pères Séparés inc.
Maintenir son équilibre dans la séparation
Un passé riche, gage d'un avenir fructueux
1997 - 1998
L’organisme a vu le jour le 21 octobre 1997, grâce à l’initiative de Sylvain Camus, pionnier et fondateur. Cette première rencontre réunissait autour d'une table de cuisine des pères séparés et des bénévoles soucieux de développer des services adaptés à leur réalité. Cinq mois plus tard (mars 1998), l'organisme débutait ses activités hebdomadaires. Durant cette période, Sylvain poursuivait ses cours de maîtrise en tavail social à l'Université McGill.
En avril 1998, il fut incorporé comme organisme sans but lucratif en plus d’être reconnu comme organisation de bienfaisance par l'Agence du revenu du Canada et Revenu Québec.
Sylvain Camus, pionnier et fondateur de Pères Séparés inc.
En 2000
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En juillet 2000, Pères Séparés inc. se dote d’un local permanent qui offre un véritable milieu de vie aux pères en difficulté de l’ensemble du territoire du Grand Montréal.
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À cette époque, le dossier des hommes en détresse après une rupture d’union est loin de faire la manchette. On se soucie peu du désir des pères séparés d’exercer pleinement leur paternité. On marginalise l’importance de la présence des pères et de leurs droits d’accès aux enfants. La promotion de la garde partagée en fait sourire et même rire plus d’un, sans compter que les ressources spécialisées sont rares pour les hommes et les pères[1].
De 2002 à 2004
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L’organisme participe activement au Comité de travail en matière de prévention et d’aide aux hommes, présidé par Gilles Rondeau, duquel est né le rapport Les hommes : s’ouvrir à leurs réalités et répondre à leurs besoins (2004), qui nomme publiquement les réalités des hommes et formule des recommandations pour satisfaire à leurs besoins.
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De 2008 à 2013
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L’année 2008 marque le début de quatre ans de soutien financier du ministère de la Famille. Ce financement permet d’embaucher un intervenant à temps partiel (trois jours par semaine) afin d’offrir davantage de services, notamment des rencontres individuelles pour les pères à compter de 2009, et de fournir du soutien juridique à raison de deux jours par semaine à partir de 2011. En 2011, une sortie à l’Université Saint-Paul à Ottawa permet à 12 pères de passer une journée avec Jean Monbourquette afin de poursuivre leur expérience du processus de deuil.
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L’année suivante, après avoir constaté une augmentation de la demande d’aide et effectué une collecte de données, Patrick Cavalier, directeur, fait appel à un consultant externe dans le but de préparer une mise à jour de la planification stratégique.
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En mars 2013, PSi lance son premier sondage de satisfaction auprès de ses membres inscrits par l’intermédiaire de l’application SurveyMonkey.
En 2014 et 2015
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Pères Séparés inc. reçoit son agrément du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec et devient une référence pour les intervenants du réseau des CLSC. Pour la période 2014-2015, PSi reçoit plus de 1 500 appels téléphoniques et déménage en 2015, au 3937 rue Adam dans l'arrondissement Hochelaga-Maisonneuve.
En 2016
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PSi termine la rédaction de son premier guide de formation pour accompagnateurs, qui consolide 15 années de savoir et de connaissances acquises auprès des hommes et des pères séparés en situation de vulnérabilité. Nous remercions les partenaires qui ont contribué directement et indirectement à développer ce guide d’accompagnement : Sylvain Camus, Germain Dulac, Diane Dubeau, Jean-Martin Deslauriers, Pierre L’Heureux, Gilles Rondeau, Manuel Prats, Raymond Villeneuve et Gilles Tremblay.
En 2017
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Notre première vidéo PÈRE-SÉVÉRANCE, BRISER L’ISOLEMENT, créée pour les pères séparés, par les pères séparés, est produite par Robert Whitley, professeur et chercheur à l’Université McGill et à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Ce projet de recherche-action vidéo, auquel ont participé des pères séparés, a pour thème « Briser l’isolement, un facteur clé pour récupérer et maintenir son équilibre ».
En 2018
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En juin 2018, Pères Séparés inc. donne son premier atelier de formation sur l’intervention auprès des pères séparés aux intervenants de Réseau Maisons Oxygène. Un second atelier est offert à l’automne aux intervenants des organismes membres de la Table régionale des organismes communautaires Famille de Lanaudière (TROCFL).
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En juin, le magazine L’actualité publie un article de fond sur les services de PSi, intitulé « S.O.S. pères en détresse » (Sauvé, 2017).
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À l’automne, les chercheurs Jean-Martin Deslauriers (Université d’Ottawa) et Diane Dubeau (Université du Québec en Outaouais) publient un article dans la revue Intervention de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, « Intervention auprès des pères séparés ayant des difficultés d’accès à leurs enfants » (2018), qui met en lumière l’approche utilisée par PSi.
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Les groupes de soutien sont dorénavant offerts en anglais et en français.
En 2019 et 2020
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Une cinquième planification stratégique est élaborée.
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Le 8 février, PSi participe au premier projet pilote mené avec les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw, « Intégration des pratiques cliniques en rapport à la violence conjugale », entrepris en réponse aux travaux de la Commission Laurent.
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Le 13 mars, en raison de la pandémie de COVID-19, les activités sont interrompues durant deux semaines, de même que les rencontres individuelles et les groupes de soutien en présentiel pour une période indéterminée.
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Le 8 juillet, la pandémie amène PSi à tenir son tout premier groupe de soutien en visioconférence sur la plateforme Zoom.
En 2020 et 2021
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PSi lance le projet Pères-spectives d’espoir, une conception vidéo ayant pour but de sensibiliser les personnes à l’impact d’une séparation sur la santé mentale et de rejoindre plus particulièrement les pères qui n’osent pas demander de l’aide en période de séparation. Ce projet voit le jour grâce à un généreux don de la Fondation Tenaquip.
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Le premier atelier de sensibilisation sur la rupture dans la coparentalité est offert en visioconférence, en partenariat avec le Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP).
[1] À noter que depuis le 1er mars 2021, la Loi sur le divorce emploie le terme « temps parental » pour remplacer les expressions « garde » et « droits d’accès ».